Oil Energy Realities for Western Europe (part 1)

Malgré la dépendance perturbatrice des importations de pétrole et l'augmentation imprévue du prix du pétrole au cours des 10 dernières années, les futures contraintes d'approvisionnement en pétrole pour les pays de l'OCDE d'Europe occidentale sont rarement discutées en public. Les deux articles de blog suivants présentent les conditions limites "connues", "connues inconnues" et "inconnues inconnues" pour la consommation de pétrole à court terme en Europe occidentale.

Plateforme pétrolière offshore
(Photo : kenhodge / flickr)

Le pétrole est de loin la source d'énergie dominante pour la Suisse et ses pays voisins, correspondant à environ 53% du mix énergétique suisse [1]. La combustion du pétrole satisfait presque 100% de nos besoins en matière de transport et plus de 50% de nos besoins en matière de chauffage. Malgré l'importance du pétrole dans notre consommation quotidienne d'énergie, les discussions sur le problème de l'énergie ont tendance à se concentrer sur l'approvisionnement futur en énergie électrique. En raison de ses propriétés physiques, le pétrole est la source d'énergie idéale pour le transport de personnes et de biens de consommation. En raison de ces propriétés essentiellement uniques, la recherche, l'extraction et la distribution du pétrole sont devenues extrêmement rentables et ont permis à ceux qui ont une influence sur le marché mondial du pétrole d'acquérir un pouvoir économique et politique considérable.

Importance de se préparer

Yet, some dark clouds appeared during the last 10 years on the oil horizon :

(1) Essentiellement, aucune autre grande source de pétrole facilement extractible n'a été découverte au cours des dernières décennies ; (2) les gisements connus sont concentrés dans seulement quelques pays et les données relatives à leurs ressources sont souvent gardées comme des secrets d'?tat ; et (3) la demande mondiale de pétrole a augmenté plus rapidement que de nouveaux gisements de pétrole ne pouvaient être ouverts à la production. En conséquence, le prix du pétrole brut a augmenté de près de quatre fois au cours de la dernière décennie.

Considering the importance of oil for our current globalized way of life, it seems highly relevant to understand what we know (the "known" facts), study what we know we don't know (the "known unknowns") and be prepared for the unknown we don't know of yet ("unknown unknowns"), which will constrain the future oil consumption especially in Western Europe (EU + Norway + Switzerland).

Les faits "connus"

Au cours de l'année 2012, 13,3 mbd (millions de barils de pétrole par jour) ont été br?lés en Europe de l'Ouest [2]. C'est 15% de moins que six ans plus t?t, lorsqu'environ 15,5 mbj étaient consommés. La plus grande réduction de pétrole a eu lieu dans les pays en crise d'Europe du Sud (Grèce, Italie, Espagne et Portugal), où la consommation combinée a chuté de près de 25% depuis 2006. Avec peu de réserves de pétrole restantes et une production de pétrole en forte baisse, notamment au Royaume-Uni et en Norvège, environ 75% (9,6 mbd) du pétrole consommé en Europe de l'Ouest a été importé en 2012.

En partant des ressources pétrolières restantes relativement bien documentées (connues) en Europe occidentale, on constate qu'environ 80% de ce pétrole "domestique" restant se trouve dans les territoires de la mer du Nord du Royaume-Uni et de la Norvège [2]. Depuis 10 ans, l'extraction de pétrole de ces deux pays a diminué d'environ 6% par an (voir Fig 1), et seule la Norvège reste un pays exportateur de pétrole en Europe de l'Ouest.

Cette baisse rapide de la production s'est produite malgré le facteur quatre de hausse des prix du pétrole, et fournit ainsi une preuve contre nos modèles économiques, qui prétendent que des prix plus élevés des ressources entra?nent plus de découvertes et plus de production. De plus, en l'absence de nouveaux projets significatifs en Europe occidentale, le taux de décroissance actuel se poursuivra au moins pendant les 10 à 15 prochaines années.

Concernant la situation future à court terme de l'approvisionnement en pétrole pour les pays d'Europe occidentale, l'AIE (Association internationale de l'énergie des pays de l'OCDE à Paris) a présenté ses idées dans un récent rapport 2013 sur le marché du pétrole [3]. L'AIE prévoit que les pays fournisseurs de pétrole d'aujourd'hui réduiront leurs exportations vers l'Europe occidentale au cours des prochaines années et qu'en 2018, seuls 7,3 mbd, contre 9,6 mbd en 2012, seront livrés. Selon leurs estimations, la différence de 2,3 mbd ne provient pas d'une baisse de la production, mais principalement de l'augmentation des exportations vers la Chine et d'autres pays d'Asie.

Première conclusion

En combinant ces estimations d'importation de pétrole de l'AIE avec les prévisions de production pétrolière interne, la consommation en Europe occidentale passera de 13,3 mbd en 2012 à 9,5 mbd dès 2018. En supposant qu'aucun autre changement fondamental et imprévu de l'économie mondiale ne se produise, les consommateurs d'Europe occidentale seront confrontés à une baisse constante et totalement imprévue de la consommation de pétrole d'environ 5% pour chaque année à venir.

My next blog post (part 2) traitera des conditions limites "connues inconnues" et "inconnues inconnues" pour la consommation future de pétrole en Europe occidentale.

Références

[1] Office fédéral suisse de l'énergie, page externeStatistiques énergétiques

[2] BP Statistical Review of World Energy 2013, page externeRapport

[3] AIE, Marché du pétrole à moyen terme page externeRapport 2013, Tendances et projections jusqu'en 2018, et en particulier la page 13 dans page externehere

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